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SORTIR DE L’EMPRISE. Un malentendu sur qui nous sommes...











Il en faut du temps parfois pour parler de ce qui a été. La vie est parfaite entendons nous régulièrement, ce qui a d'ailleurs le don d'énerver certains, cela est compréhensible.

Et oui la vie a sa perfection, sa logique et surtout, au delà de tout, elle est ce qu'elle est et elle s'impose à nous. Bien malin celui qui oserait prétendre qu'il contrôle tout.


J'ai vécu plusieurs situations d'emprises personnelles et professionnelles qui on été sources de souffrances et je voulais partager ici avec vous mon chemin de libération.


Au bout du tunnel il y a la lumière.

(Le tunnel existe car la lumière éclaire sa forme...)


Pendant beaucoup d'années j'ai laissé les autres avoir le pouvoir, asseoir leur domination sur moi. Cette soumission s'imposait par les mots, les gestes, des tout-petits rien qui font des grandes rivières déferlantes à l’intérieur. Les humiliations, railleries, mises en difficulté, me faisaient courber l'échine chaque jour un peu plus jusqu'à aller goûter le parfum de la dépression de près.

Toujours sur le fil, une force intérieure, une pulsion,une force de vie, la même qui me poussait au fond de mon lit dans un sombre désespoir, me poussait également à chercher des solutions.

Il m'a fallut rencontrer des thérapeutes, lire des livres, visionner des conférences afin de connecter consciemment à cette force par une mince lumière au fond de moi qui s'illuminait et donnait un espoir de changement.


Professionnellement il m'aura fallut être aveugle jusqu'au licenciement abusif, le tampon posé sur mon âme avec comme inscription, « virée, trop nulle ». Du moins c'est ce que cela a pu amener ou fait resurgir comme croyance .


J'étais quelque part lucide que quelque chose ne tournait pas rond…. Mais !


Atrocités, jeux de pouvoir & descente en souffrances


Après « coups » on se demande comment cela a été possible de se laisser glisser ainsi. Mais pour certains dont moi, l’asphyxie intérieure est là déjà depuis moult années, voir toujours… Alors d’une asphyxie à une autre, il n’y a qu’un pas , c’est du connu!


Les paroles assassines, les regards à double tranchants, les « réprimandes » tel un parent/référent abusif sur un enfant, les « faux compliments » entre-coupés de mots assassins, vulgarités, moqueries et humiliations en privé ou/et en groupe, c’est tellement plus jouissif pour l’autre, tout y passe et comme dans un vortex hypnotique je me retrouve sans voix, percutée en plein cœur, en plein corps et paralysée d'un coup. Chaque occasion, chaque instant partagé au travail ou en privé est une mise en scène subtilement orchestrée pour la perversion en action. Pas de répit pour moi .


Clairement les jeux de pouvoirs sont en action, les jeux de rôle parent-enfant, victime-bourreau-sauveur et bien d'autres se passent la main comme dans un tourbillon sans début ni fin et de façon crescendo.

Tous les niveaux de l’être en pâtissent et manifestent des symptômes de déclin. C’est comme un château de sable qui s’effrite. En un sens et cela se comprendra, mais ultérieurement, comme plutôt salvateur.


Que se déconstruise ce qui n’est pas en harmonie avec sa vraie nature !

La prise de conscience d’un dysfonctionnement arrive quand l’équilibre en pointillé rompt totalement. L’équilibre précaire de ces jeux malsains ne résonne pas avec l’amour, la joie , la paix, notre vraie nature, alors la nature reprend ses droits !

La prise de conscience du dysfonctionnement de ce qui se joue est une chose mais amorcer le changement fait clairement partie d’une autre dynamique.

Le harcèlement moral au travail, les dévalorisations, les abus de pouvoir sur des extensions d’horaire de dernière minute, refaire les dossiers sans fin juste pour en sourire perversement, toutes ces choses ont eu raison de ma confiance en moi et en mes qualités, de mes élans d’autonomie et de créativité.


La prise de décisions n’a pas été ici nécessaire car j’ai été renvoyée de l’entreprise de façon radicale et injuste. La dépression est venue me cueillir derrière. Ce sera des années après que je comprendrais que suite à diverses tentatives infructueuses de travailler pour quelqu’un d’autre la clé pour moi, était de travailler à mon compte. Une belle perspective, qui a été forcée et violente mais qui les années passant, dévoilera ses perles de sagesse.

La vie se vit d’elle même et ne nous laisse pas grand choix si ce n’est celui de nous aligner à notre vraie nature qui est tout simplement : Amour et harmonie.

Personnellement il en est tout autre.

Le fait est que les jeux de pouvoirs ont toujours existé dans ma vie depuis ma conception. Quelque soit la forme qu’elle aie prise ou quel visage il n’était toujours question que d’abus de pouvoir autour de moi, jusqu’à ce que l’étouffement et la misère intérieure furent tels qu’il faille dire Stop tel un SOS !

Les mécanismes sont bien ancrés, bien inconscients. Des contrats silencieux même invisibles se sont signés dans l’ombre au détriment de la liberté de parole. Signés et adoptés comme marche à suivre, feuille de route, dogmes à obéir sans conteste possible, quitte à y laisser sa vie. Combien d’entre nous ont obéi à des injonctions allant totalement à l’encontre de leur nature ?

Chaque jour est douloureux. Au travail c’est une lutte intérieure pour être à la fois la plus professionnelle tout en sachant que ce ne sera jamais assez, tout comme à la maison, en guettant l’arrivée du mot cassant, de la moquerie, des piplettages dans le dos, des réunions posées 5 minutes avant de partir et en essayant de se concentrer sur les tâches malgré tout.

Quel épuisement !


Et puis l’entourage personnel qui autour des temps de travail reprendra la mission d’incarner domination et assujettissement.

La fatigue étant il est difficile de faire face, le choix est de faire profil bas, de rester discrète, d’accéder au plus vite au plus de calme possible quel qu’en soit le prix à payer. Mais inévitablement le conflit intérieur arrivera car en face il est nécessaire d’asseoir sa position . Oui nous parlons bien alors de stratégie et de manipulation dans les deux sens, l’une pour diminuer l’autre et asseoir son contrôle et l’autre pour trouver le calme à tout prix.

Prise de conscience & réveil du fond des abîmes


Un jour le fond est clairement touché, il faut consulter, en parler, le cadre habituelle ne peut plus être maintenu dans son jus car ça lâche, la mort psychique semble imminente, le corps refuse d’aller plus loin mais pourquoi. Les réponses à ces « pourquoi » seront d’interminables auto-reproches et culpabilités envers soi-même dans un premier temps. Un bourreau intérieur qui se dévoile enfin, première étape...


Le problème semblait venir uniquement de moi , on me l’avait tant répété et ce de tous côtés au travail et en famille. Que faire quand vous semblez ainsi aussi incompétente, inadaptée, «irrécupérable, voir folle et « bonne à enfermer » ? Que faire, à part penser à se supprimer puisque aucune solution ne semble être envisageable...


Changements, virage & remontée en lumière


Arrive sur le chemin au bout du tunnel alors un livre pour moi, puis des thérapeutes, des conférences et témoignages de d’autres femmes. Le sentiment qu’il reste peut-être une chance de s’en sortir, découvrant que d’autres vivent la même chose, ressentent les même sentiments, pointe le bout de son nez puis une thérapeute vous parle de vos points forts et qualités. Alors il semble se dessiner un autre monde en parallèle. Le sentiment que c’est la fin du cauchemar enfin, du fond du puits, une main nous est tendue .


La situation semble digne d’un mauvais film où l’actrice principale serait schizophrène. Elle a un pied dans un monde où tout est sombre, dure et douloureux dans lequel elle semble responsable de tous les malheurs du monde et elle commence à poser un pied dans l’autre monde où elle découvre ses potentiels, possibles, jusqu’à son génie.

Au delà de tout se dévoile un sens cachée à tout ce qui est vécut, des compréhensions qui donneront du sens et au delà vont libérer.


Compréhensions


Je n’avais jamais pensé que j’avais crée tout cela moi même , j’étais tellement dans la croyance que j’avais la poisse et que je méritais tout ça, que l’autre était mon ennemi et moi une victime.


Puis j’ai découvert mes propres programmations inconscientes, notamment une comme quoi j’étais arrivée dans la vie, dans le ventre de ma mère comme un « cheveu sur la soupe » ! Un cheveu qui met la pagaille et qui ruine la vie de tout le monde. Au mieux je devais me la jouer discrète, pour ne pas dire, ne pas la ramener et servir, faire plaisir, Cendrillon….


Bien entendu tout cela a été de ma propre création, interprétation des mots, des émotions, énergies autour de moi. Dans cela l’autre n’apportait aucune validation propre finalement.

Voilà comment s'est créé mon bourreau intérieur.


Par contre en tant que « cheveu sur la soupe » j’étais persuadée n’avoir aucune place à prendre mais toujours et uniquement celle de Cendrillon. Alors forcement que la vie m’a exhaussée. De toute manière avec de telles œillères je ne pouvais pas aller vers autre chose même si j’en rêvais en cachette. Y accéder me demandait, toujours selon mes croyances, de combattre, de me battre durement pour y arriver, de faire mes preuves, de démontrer mon droit à exister entant qu’être digne de... et cela me paraissait insurmontable, irréalisable.


Pourtant il a bien fallut une faible lumière intérieure pour créer une ouverture extérieure car nous créons notre réalité de l’intérieure . Cette lumière est Moi, cet être au-delà de ce qui est impermanent, au-delà de la mort. Aussi quand cette mort psychique se présentait, la vérité que la mort n’existe pas pour mon Être, se manifestait. De là a commencé un chemin ascendant, intérieur vers ma liberté et mon rayonnement. Les 12 coups de minuit avait sonné pour Cendrillon.

Quand j’ai pu voir sans les voiles, enfin, qui j’étais et que tout cela n’était que croyances et faussetés d’appréciations, de jugements alors l’illusion de tout cela s’est échappé comme un nuage de brouillard pour faire place à une vie d’entreprenariat, de créativité, abondante, de partages et d’auto-Amour.


Je me suis pardonnée, j'ai vu les autres différemment avec leurs propres bourreaux intérieurs, ça n'enlève pas ce qu'ils ont fait face à moi. Ils ont leur chemin à faire....

 
 
 

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