Regarder par une seule lucarne ou la vue panoramique....

Une situation nous préoccupe et nous voilà focalisés dessus avec nos œillères et nous n'avons plus que cela en tête, l'unique pôle d'attention de notre journée, voir de nos semaines. Alors qu'il existe pléthore de sujets d'exploration possibles à investir.

C'est juste une question de déplacer son champs d'observation....

En tant que conscience expérimentant la vie via un corps humain nous goûtons à différentes textures de la vie, certaines agréables et d'autres moins. Mais n'oublions pas que TOUT existe au même moment, disponible et au delà de ce que nous pouvons imaginer.

Pour certaines raisons comme : l'habitude, un pseudo confort du "connu", nous restons à baigner dans nos résistances,  dans nos luttes, nos nœuds.                                           

Une fois que nous prenons note, en tant qu'observateur, de ce qui se présente à nous, comme peurs, inquiétudes, évènements du passé qui refont surface, vies antérieures, empruntes, cristallisations et que doucement cette exploration prend fin, nous sommes libre alors de nous laisser porter par tous les possibles en nous retirant de notre lucarne.

Durant les périodes où l'on stagne, paralysé par les peurs, les angoisses, il suffit de déplacer son focus et d'observer ce à quoi la peur se réfère et surtout quel potentiel futur horrible elle envisage. Car la peur née d'un souvenir angoissant mais aussi de l'anticipation d'un futur anxiogène, futur qui va alors prendre la forme d'un obstacle insurmontable et effrayant. La peur projette en copier coller un moment effrayant du passé, au moment présent, pour créer le futur. Le mental anticipe à chaque instant uniquement des futurs à partir de ce qu'il connaît. Alors pris dans la puissance des sensations physiques que déclenchent ces peurs, nous restons focalisés dessus et nous nous y perdons, tellement paralysés que nous n'avons même plus le réflexe de nous détendre et d'étendre notre vision à tous les possibles qui se présente à nous.

Sans nous en rendre compte nous sommes entrain de focaliser sur une vision de notre futur construit sur du négatif, le catastrophisme de nos pensées, et entrain de penser à comment nous sortir de là, comment y échapper. En faite nous sommes complètement hypnotisés par cela . Notre attention, énergie sont monopolisées par cela. Tous les merveilleux possibles sont alors glissés derrière le voile, quasi intouchables et inexistants. C'est ainsi que parfois nous nous auto-sabotons et nous freinons à créer le nouveau qui nous épanouirait.

Or la grande nouvelle est qu'au contraire cela n'est qu'illusion, les possibles eux sont bien là et accessibles tout de suite !

Une fois que cette option nous revient alors l'espoir revient également, la détente, la joie et l'excitation de ce qui est à créer de nouveau, de puissant , de vibrant et d'inédit.

L'important est d'être conscient de ce processus. Ainsi quand nous sommes bloqués dans notre créativité, dans le passage à l'action il suffit d'observer si nous sommes juste entrain de focaliser, d'observer par notre lucarne et que ce que nous y voyons est sclérosant. Rien que cette prise de recul permet de réaliser que cette prise de conscience se fait forcément d'un espace beaucoup plus vaste et alors en un clin d’œil l'expansion se fait , nous pouvons alors laisser cette lucarne au passé pour accéder au grand tout et à tous ses possibles.Nous sommes des êtres vastes, infinis et immortels venant goûter à diverses sensations. 

Voyons plus Grand !!