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Des débuts chaotiques.


J'ai mis du temps à en parler.

Bien formatée par une famille avec une histoire lourde il a fallut passer sous silence mes ressentis. Et qu'est ce qu'il y en avait!

Il me semblait que tout le monde s'accordait à cette vie qui était proposée. Mais moi je n'y comprenais pas grand chose. Terrorisée par l'idée d'être condamnée pour psychotique je préférais me taire.

Dans les rues je ne voyais que des zombis qui m'angoissaient, des personnes déconnectées de leur cœur, de leur conscience, qui vivaient leur vie sans passion, sans joie, qui survivaient. C'étaient des personnes qui n'aspiraient à rien de plus élevé, de créatif, de passionné, rien de spirituel.

Lors des dimanches après midi ritualisés il ne semblaient pas y avoir d'amour entre les personnes ni d'harmonie. L'ennuie régnait la majeur partie du temps et me glaçait le sang. Les adultes ne me rassuraient absolument pas. Ils semblaient obéir à des habitudes de vie dénués de sens, de plaisir comme des robots obéissant à des habitudes sans remise en cause.

Dans certains lieux je ressentais des angoisses terribles également; dans des lieux qui semblaient sans amour, d'une manière abandonnés.

Je me suis toujours sentie rebelle dans le sens où je refusais d'être contrainte par des personnes qui me semblaient à côté de leur pompes. et il y en avait tellement, à l'école, en entreprises plus tard...

Certaines personnes me semblaient plus proches de la bestialité que du raffinement ce qui me rebutait profondément. Le respect de soi, le raffinement, le côté esthète, érudit, spirituel et connecté me paraissaient tellement être notre vraie nature. Les idées de téléportation, de manifestation par la pensée, que nous n'avons pas besoin de manger, de dormir, ni besoin de tous ces équipements, outils, etc me paraissaient normales. La vie comme elle était me paraissait, elle, à contrario lourde, lente.

J'avais une nostalgie d'un ailleurs, une envie de repartir vers ma vraie famille. D'ailleurs toute jeune je souhaitais être astronaute pour repartir, explorer, chercher.

Je trouvais en partie des réponses en allant à la messe et notamment dans l'église. sans avoir alors identifié pourquoi. Le prêtre n'était pas toujours en symbiose avec ce que moi je vivais dans cette spiritualité, ni certains chrétiens, ni dans les propos et là encore je ne trouvais pas d'apaisement total.

Toutes mes aspirations, tout ce que je voyais ou entendais subtilement étaient en totalité bannit de ma famille. Là aussi je ne comprenais pas que l'on puisse me traîner parfois à la messe avec insistance et que tout ce qui appartenait à mon monde invisible mais bien tangible était rejeté.

Je ne voyais que des illogismes partout, des paradoxes, des non-sens, ce qui me déroutait profondément.

J'ai fini par malheureusement abdiquer et me plier aux " us et coutumes"avec un goût de la vie qui me quittait de plus en plus dès mes premières années de collèges.

Ce sera bien des années plus tard, grâce à une dépression et le cancer de ma mère que les portes vers Moi vont se ré-ouvrir et ainsi reconquérir ma vraie nature, me réaligner avec mes dons, ma famille de coeur invisible et visible et l'apaisement.

Tout ce que je ressentais profondément était non pas un handicap mais bien la profonde couleur de mon être intérieur, les bagages d'un ailleurs qui sont aujourd'hui nécessaires pour faire changer les choses. D'où l'importance de se reconnaître soi avec valeur , reconnaissance et respect et enfin créer à partir de cela.

Peut-être certains d'entre vous sont passés par un chemin similaire, vous n'êtes pas seul et c'est un chemin de potentiels et d'espoirs. Keep Going!


 
 
 

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