Déloger la croyance sur laquelle nous nous sommes construits.
- Alexandra
- 18 sept. 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 sept. 2020

Aujourd'hui j'ai envie de parler de ce qui fut une grande croyance chez moi et de son mécanisme. Cette croyance a été le pivot de toute ma construction et de toutes mes créations : "la honte, je suis le fruit de la honte" et le processus de création de ma vie : Comment faire en sorte que personne ne découvre cela.
J'ai compensé, une bonne partie de ma vie, faisant en sorte que personne ne s’aperçoive que j'étais, du moins ce que je croyais être : le fruit de la honte .
Tout ceci s’est crée depuis une fausse perception dû à mon histoire. Née d'une fille mère, dans une situation familiale chaotique, au cœur d’un petit village de couleur catholique, ma naissance n’était simple pour personne encore moins pour ma mère je présume. Cette croyance je l’avais pour moi même, je m’en suis fait une vérité. Tout semblait soutenir cette croyance comme vérité. Les attitudes des uns et des autres, les « on-dit « , bien sûr, que des interprétations de ma part.
Cette interprétation de ma réalité m’a poussée à me construire autour de cette croyance que "j’étais le fruit de la honte", ce qui a crée de ma vie un vrai film surfait, in-authentique, totalement en manque de transparence, dans lequel je passais inconsciemment mon temps à mettre en place des stratégies de camouflage, de sur-perfection, des faux semblants, à me tromper de personnes, voulant compenser ma pseudo auto-répugnance et immondicité par la présence semblait-il, re-dorante, de l'autre dans ma vie…
Cette croyance m’a forcée à tenir le personnage sous surveillance afin qu’il ne s’enlise pas dans son bourbier, ne vende pas la mèche car ainsi il aurait trahit ce qui était camouflé et aux commandes : la grande diablesse qui tient les rênes : Mme La peur de la Honte !
Cela entraîne beaucoup de fatigue, et un grand stress au réveil, car il faut une vigilance totale afin de tenir le personnage dans les rails, fidèle à sa croyance. Ce stress s’est manifesté chez moi par des problèmes de peau . Ce que je refusais de voir m’a apporté des problèmes de vue. Et mes fatigues chroniques étaient de plus en plus fréquentes.
Réaliser cela c’est le château de cartes qui s’écroule ! Toutes les constructions, mon personnage de plus de quelques décennies, avec ses réactions, venaient de cette base erronée...
Mais comme la vie est un jeu mené par l’amour, forcément il existe des résultats positifs à cette construction aux fondations erronées. Des valeurs et des vertus, des forces et des qualités se sont érigées de tout cela. Rien n'est par hasard. Notre vie est une magnifique, complexe et ingénieuse élaboration.
Le déroulement de la Vie étant donc toujours parfait en accord avec les lois de la nature, j'ai attiré à moi des situations, des personnes qui me renvoyaient toujours à cette croyance. Car la nature met toujours en lumière ce qui ne vibre pas en harmonie avec elle.
Avec mon évolution, mes compréhensions, tous les voiles qui se sont levés, mes vibrations ont augmenté et ce qui ne vibrait plus en harmonie s’est fait pointé du doigt, d’où cet appel à chercher de plus en plus le grain de sable dans l’engrenage. Tout était réunit pour moi afin de vivre une vie pleine d’abondance et de créativité et pourtant tout n’était pas encore totalement au RDV ! Cet inconfort signalait la présence du grain de sable.
Et la vie dans sa perfection m’a offert les outils, les rencontres, les lectures pour mettre en lumière cet énorme grain de sable. D’autres plus fins, périphériques avaient déjà été mis en lumière avant, jusqu’à finir par trouver celui ci. Le rythme de la vie est toujours parfait et respectueux.
Cette croyance que j'étais le fruit de la honte et qu'il faille le cacher à tout prix étant vu aujourd'hui, je me sens libérée de ce poids, mon corps en a frissonné et des énergies se sont ré-activées. Alors cela a été la fin de l'auto-sabotage, de la fatigue chronique, le début d'une nouvelle créativité, d'une tout autre abondance... Comment , je ne sais pas, j'ai laissé faire…
Nous croyons que nous décidons de tout mais je crois que ce que je viens de relater ci-dessus est la preuve que non. Nous sommes comme des marionnettes qui se font balader par des croyances. En les levant, là vient la maîtrise, du moins je préfère dire la co-harmonisation, la fondue avec son Essence, son Être.
Je sens aussi que l'inconscient collectif est porteur de ces thèmes, archétypes : la femme, les filles mères, la honte, l'in-autenticité, etc ... En me libérant je mets également en lumière un archétype collectif et aide par effet de résonance d’autres à se réveiller de tout ça.
Sur quoi vous êtes vous construis ?
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